6 mars 2020

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) manifeste ce matin devant les bureaux du président du Conseil du trésor, Christian Dubé, pour demander une offre monétaire décente dans le cadre de la négociation avec les Responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE).

«C’est la manifestation de la dernière chance. Nous avons une ultime rencontre de négociation demain pour dénouer l’impasse et en arriver à une entente, sinon, nous consulterons nos membres dimanche pour un nouveau mandat de grève», explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

Parallèlement à cette manifestation, environ 60 000 familles étaient touchées par une 6e semaine de débrayages progressifs les vendredis. Aujourd’hui, l’ouverture des milieux familiaux régis et subventionnés était retardée de 1h30. La FIPEQ-CSQ poursuivra ce mandat pour 1h45 le 13 mars et 2h le 20 mars. Elle a toujours en main une demi-journée et une journée complète qu’elle peut déployer au moment jugé opportun.

Le point majeur de discorde concerne les offres monétaires dégradantes du gouvernement. Les RSE gagnent l’équivalent de 12,42$/h actuellement. La demande syndicale est une rémunération équivalente à 16,75$/h alors que la dernière offre du ministère de la Famille est de 12,48$/h, soit 0,5% d’augmentation.

Rendez-vous à la Journée internationale des droits des femmes

Les 10 000 RSE membres de la FIPEQ-CSQ ont rendez-vous le dimanche 8 mars pour se prononcer en faveur d’une entente ou d’une nouvelle grève.

«C’est une date extrêmement symbolique pour nous puisque 99% des RSE sont des femmes. Nos membres sont plus mobilisées que jamais pour obtenir des conditions décentes. La balle est dans le camp du président du Conseil du trésor et du ministre de la Famille», termine Mme Grenon.