7 septembre 2021

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) salue la nouvelle position du Parti libéral du Québec (PLQ) en matière de petite enfance ainsi que l’annonce du dépôt d’un projet de loi cet automne à ce sujet.

Qualifié par sa cheffe Dominique Anglade de « changement de cap » par rapport aux positions passées de son parti, le PLQ propose une vision beaucoup plus moderne et près de la réalité des acteurs du réseau. Rappelons notamment que le PLQ suggère un réinvestissement de 1,2 G$ par an, assorti d’une hausse salariale pour les intervenantes en petite enfance tant en centre de la petite enfance (CPE) qu’en milieu familial régi et subventionné et, d’un droit à la fréquentation d’un service éducatif à la petite enfance subventionné.

« C’est un changement qui est le bienvenu alors qu’une véritable crise frappe notre réseau actuellement. Le gouvernement fédéral s’engage à la hauteur de 6 G$ sur cinq ans : il n’y a rien qui doit empêcher le Québec de finalement offrir de meilleures conditions de travail et une place à chaque enfant », souligne la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

Un automne chargé

Alors que le gouvernement du Québec a annoncé son intention de déposer un livre blanc et un projet de loi pour la refonte de la législation et de la réglementation entourant les services éducatifs à la petite enfance, la FIPEQ-CSQ et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont pris position pour une nationalisation du réseau afin d’offrir une place à chaque enfant en CPE ou en milieu familial régi et subventionné.

Notons qu’avec l’annonce d’aujourd’hui, tous les partis d’opposition représentés à l’Assemblée nationale du Québec sont en faveur de l’introduction d’un droit à la fréquentation d’un service éducatif à la petite enfance.

« Le Québec est à un point tournant pour l’avenir de son réseau de services éducatifs. Il existe maintenant un consensus que les salaires et les conditions de travail doivent être bonifiés en CPE et en milieu familial. Il faut saisir cette occasion pour finalement effectuer le travail amorcé il y a bientôt 25 ans avec le dépôt de la première politique familiale au Québec », termine Mme Grenon.