21 septembre 2020

Ces femmes sont le premier maillon de notre système d’éducation, elles font cette grève non pas pour elles-mêmes, mais pour sauver le réseau et répondre aux besoins des familles. La situation est critique, il manque présentement 4000 éducatrices en milieu familial pour qu’on puisse rendre accessibles les places pour lesquelles des permis existent déjà. On ne réussira pas à résoudre cette situation sans d’abord améliorer les conditions de travail.

Le ministre de la Famille qualifie d’exagérées les demandes de la FIPEQ, mais ce qui est déraisonnable, c’est qu’il persiste à traiter ces femmes comme de simples gardiennes, alors qu’elles ont en main l’éducation de nos enfants. Québec solidaire sera présent pour les appuyer dans leurs revendications. Il est plus que temps que le gouvernement écoute les éducatrices et reconnaisse une fois pour toutes l’importance de leur travail, qui se manifeste de manière encore plus flagrante en temps de crise », affirme Christine Labrie, députée de Québec solidaire responsable du dossier de l’éducation.