1 septembre 2021

Les membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) inclus dans la négociation nationale et regroupée en centre de la petite enfance (CPE) débutent leur période de vote concernant un mandat de six journées de grève aujourd’hui.

Le résultat des votes sera annoncé le 21 septembre prochain sur le site web de la FIPEQ-CSQ.

Alors que la rentrée des nouveaux groupes en CPE est affectée par la pénurie de personnel, la FIPEQ-CSQ demande au ministère de la Famille d’instaurer un plancher d’emploi en soutien aux éducatrices. « Nos membres quittent par centaines en raison du salaire, mais aussi du manque de soutien au quotidien dans leur travail d’éducatrice », explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

La présidente attribue à deux principales causes le manque de soutien :

  • L’augmentation du nombre d’enfants ayant des besoins particuliers ;
  • Les mesures sanitaires.

« Ce n’est pas normal que dans certains CPE, de même grosseur, il y ait une préposée à l’entretien, une éducatrice spécialisée, une agente en soutien pédagogique et technique et dans un autre, aucun employé en soutien au travail de l’éducatrice. Ça peut frapper l’imaginaire de régler une pénurie de personnel par la création de nouveaux postes, mais ça prend un remède de cheval pour permettre au personnel éducateur de se concentrer sur ce pour quoi il est formé : le développement de l’enfant », poursuit Mme Grenon.

« Notre proposition consiste à instaurer un plancher d’emploi en soutien au travail des éducatrices en CPE. Cela permettra à la fois de réduire la pression sur nos membres et d’améliorer la qualité de nos services », estime la présidente, en rappelant que les absences pour invalidité ont bondi en flèche au cours des dernières années.

Règlement souhaité d’ici la fin de l’année

Bien qu’elle recommande à ses membres l’adoption du mandat de grève, la FIPEQ-CSQ souhaite donner la chance aux prochaines rencontres de négociation de progresser. Elle se fixe comme objectif d’obtenir un règlement satisfaisant d’ici la fin de l’année. « Nous souhaitons un rythme de négociation permettant de régler d’ici la fin de l’année. Autrement, nous exercerons nos journées de grève, avec le souci de prévenir les parents le plus à l’avance possible et de minimiser l’impact de la grève sur eux », termine Mme Grenon.

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Page d’information sur la négociation nationale et regroupée en CPE