4 novembre 2021

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a reçu comme information ce matin que certains employeurs considèrent l’option d’entreprendre des mesures disciplinaires envers les salariées qui portent un chandail rose d’affiliation syndicale.

D’abord et avant tout, nous vous indiquons que des recours seront pris contre tout employeur qui exerce de telles mesures.

La jurisprudence récente met l’emphase sur les enjeux de sécurité, par exemple pour des pompiers qui pourraient être plus difficiles à reconnaître dans des situations d’urgence, ce qui n’est pas un problème dans les centres de la petite enfance (CPE).

Afin d’éviter des mesures disciplinaires, et afin de faire valoir le fait qu’il s’agit de la liberté d’expression d’une équipe en négociation, il est impératif qu’une majorité des salariées d’une installation portent le chandail ou encore qu’aucune ne le porte : il est beaucoup plus facile pour un employeur d’entreprendre une mesure disciplinaire contre une ou quelques salariées que contre une majorité ou l’ensemble des employées. Il s’agit également d’une question de solidarité et d’affirmation de soi.

Par ailleurs, nous invitons les employées qui veulent mettre des affiches à la vue de tous dans leur auto à se stationner à l’extérieur de la propriété du CPE afin d’éviter que la direction tente d’intervenir.

Nous ne pouvons que déduire que notre mobilisation est forte et qu’elle dérange. Les employeurs savent que nous sommes mobilisées derrière notre équipe de négociation.

Les employeurs, en menaçant les intervenantes, veulent détruire la mobilisation et nuire à la négociation. Nous sommes à la dernière étape de la négociation, le moment le plus crucial. Nous méritons toutes ce que nous réclamons et nous devons continuer à être mobilisées et l’afficher.

Nous vous invitons à communiquer avec votre déléguée syndicale si vous avez vent de situations où l’employeur songerait à des réprimandes quant au port de ces chandails.