30 avril 2018

Le ministre de la Famille a affirmé le 27 avril dernier que le guichet unique pour les RSG comportait toujours des frais. Ainsi, les prétentions d’un autre syndicat qui clamait avoir une entente avec le ministère étaient fausses et non fondées.

Vous pouvez voir l’extrait complet (environ 10 minutes) entre la porte-parole de l’opposition officielle, Véronique Hivon, et le ministre Luc Fortin en cliquant ici.

Voici un rappel des faits :

  • Le 16 avril dernier, un autre syndicat déclarait avoir conclu une entente avec le ministère prévoyant la gratuité du guichet unique pour les RSG;
  • Aussitôt, la FIPEQ-CSQ réagissait en soulignant l’importance de poursuivre le combat pour maintenir notre autonomie en refusant tout simplement l’adhésion au guichet unique, qu’elle soit gratuite ou non;
  • Du 16 au 27 avril, des dizaines d’appels et de courriels ont été logés au cabinet et au ministère de la Famille qui refusait de confirmer la nouvelle;
  • Lors de l’étude des crédits du ministère de la Famille le 27 avril, nous avons appris qu’il n’y a jamais eu d’entente entre l’autre syndicat et le ministère.

Il est donc primordial de poursuivre la mobilisation pour la gratuité du guichet unique et pour l’adhésion facultative à celui-ci. Il en va de notre autonomie professionnelle.

Vous noterez d’ailleurs qu’à la troisième minute de la vidéo de l’échange entre Mme Hivon et M. Fortin, ce dernier se base sur cet autre syndicat pour prétendre que le guichet unique respecte notre autonomie professionnelle…

Nous avons donc plusieurs actions à réaliser au cours des prochains mois. Dans un premier temps, il faut aller sur le terrain et expliquer aux RSG en quoi le guichet unique est une limite à leur autonomie afin de former un front uni face au gouvernement. Dans un second temps, il faut poursuivre nos efforts afin que nos consœurs et nos parents signent la pétition parrainée par Mme Hivon. Celle-ci est disponible en cliquant ici.

Enfin, votre Fédération travaille à la conception d’un plan d’action sur cet enjeu après le dépôt de notre pétition. Notons que grâce à notre entente collective, le ministère ne peut pas, à notre avis, prélever à la source les montants demandés par la Place 0-5 ans et nous avons menacé de déposer des recours juridiques contre le gouvernement.