31 mai 2021

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) célèbre le travail essentiel accompli au quotidien par les intervenantes du réseau des services éducatifs à la petite enfance, à l’occasion de la Semaine des services éducatifs à la petite enfance. Avec une vidéo publiée sur la page Facebook de la FIPEQ-CSQ, les officiers syndicaux des quatre coins du Québec unissent leur voix pour féliciter les intervenantes pour leur fierté et leur dévouement à donner, dès le départ, le meilleur avenir possible à nos tout-petits, les citoyens du Québec de demain.

Par leur vidéo, les élus de la FIPEQ-CSQ répondent aussi au simple merci offert par le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe. Bien qu’il exprime que c’est grâce au personnel du réseau des services éducatifs à la petite enfance que le Québec passe à travers la crise sans précédent, le ministre ne leur offre rien de plus en l’occasion de cette semaine, pour reconnaître réellement leur travail. Depuis plusieurs semaines, la FIPEQ-CSQ demande au ministre des actions concrètes allant bien au-delà des traditionnels remerciements, notamment en lui demandant de discuter ensemble des solutions et en lui envoyant une lettre signée par plus de 2450 personnes lui demandant une amélioration des conditions d’exercice et des salaires, afin de résoudre la crise qui secoue le réseau. Ainsi, cette semaine, la FIPEQ-CSQ invite ses membres à continuer à se battre pour leur vision d’un avenir prospère du réseau de la petite enfance, un réseau qui les apprécie à leur juste valeur.

« Nos membres s’attendaient à plus et elles ont tout fait pour tenter de se faire entendre par le gouvernement du Québec et par le ministre de la Famille. Nous avons entre les mains ce qui existe de plus précieux au Québec, nos enfants, leur avenir, leur bonheur, leur potentiel. Nous aidons les mères à retourner sur le marché du travail et à sortir de la pauvreté. Aujourd’hui, nous sommes extrêmement déçues que, même cette semaine, le gouvernement hésite à nous faire des propositions censées, à injecter les ressources tant attendues depuis des mois. Les mercis sont appréciés, mais c’est le meilleur moment de passer de la parole aux actes et nous prouver que ces mercis sont sentis », réagit Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.