26 septembre 2020

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) souhaite en arriver à une entente avec le ministère de la Famille en fin de semaine. Les parties sont présentement en rencontre en présence d’une médiatrice.

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On veut régler en fin de semaine @lacombe.mathieu . On le doit à Stéphanie (à gauche) qui doit se trouver un plan B depuis une semaine. Pour la première fois depuis le 18 septembre, ses enfants revoyaient leur éducatrice Anick Michèle Gagné (à droite) . 2. Une importante foule de 250 personnes, principalement des parents, ont marché dans les rues de Joliette en appui aux Responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) . 3. La dernière offre du gouvernement est de 12,83$/h. Les RSE demandent 16,75$/h, soit l'équivalent de ce que gagne une éducatrice non-formée à l'échelon 1 en CPE . 4. De gauche à droite: @veroniquehivon, députée de Joliette, Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ et Sonia Éthier, présidente de @lacsq . 5. Malgré la grève, l'ambiance était festive et les manifestantes espéraient un règlement en fin de semaine . 6. La FIPEQ-CSQ pose deux conditions pour un règlement en fin de semaine: un comité de travail sérieux et rapide sur la rémunération des RSE et une nouvelle offre monétaire . 7 et 8. Les milieux familiaux se sont faits voir et entendre dans les rues de Joliette . #polqc #assnat #petiteenfance

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«Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a offert de discuter de la rémunération dans un comité. Nous sommes ouvertes à la discussion, mais il faut s’assurer que celui-ci ait toute la marge de manœuvre pour effectuer des recommandations sérieuses dans un délai raisonnable. On ne veut pas d’un comité qui va prendre trois ans pour ne faire aucune recommandation», précise la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

L’autre aspect essentiel pour la conclusion d’un règlement est l’aspect monétaire. La dernière offre du gouvernement représentait l’équivalent de 12,83$/h en juin 2020 et les membres de la Fédération l’ont refusée à 83%. «La balle est dans le camp du ministère. Il faut qu’il bouge pour que l’on puisse retourner présenter une proposition à nos membres», explique Mme Grenon.

Une lutte de femmes

Au terme d’une première semaine de grève générale illimitée, les appuis de groupes féministes et ceux en appui aux droits des femmes se multiplient envers les Responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE). La FIPEQ-CSQ estime que la ministre de la Condition féminine, Isabelle Charest, et sa collègue du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, devront se mêler personnellement du dossier si les négociations n’aboutissent pas en fin de semaine.

«Nous n’acceptons pas le discours voulant que nous méritons un salaire inférieur puisque nous travaillons de la maison avec des enfants. Il faut sortir de la logique voulant que les métiers du domaine du care vont toujours être sous-payés puisque les femmes ont fait le choix de les occuper. En 2020, on se doit comme société d’être ailleurs», termine Mme Grenon.