1 mars 2020

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) tend la main au gouvernement du Québec en lui demandant la création d’un comité paritaire national d’évaluation de l’emploi de responsable en services éducatifs en milieu familial (RSE).

Rappelons que 10 000 RSE affiliées à la FIPEQ-CSQ ont ouvert leurs portes 1 h 15 plus tard le dans le 28 février cadre d’un mouvement de grève innovant, créatif et original.

Découvrez le bilan médiatique de cette action en cliquant ici.

Une évaluation d’emploi essentielle

Dans un récent jugement donnant raison à la FIPEQ-CSQ, la juge administrative Esther Plante ordonne aux CPE Soulanges et Amis Gators de reprendre leurs démarches initiales d’équité salariale afin d’inclure les RSE puisqu’elles correspondent à la définition d’une personne salariée au sens de la Loi sur l’équité salariale et que les CPE sont considérés comme étant leurs employeurs.

Pour la FIPEQ-CSQ, le gouvernement doit prendre acte de ce jugement. Sa présidente, Valérie Grenon, participait à une manifestation devant les bureaux du ministre du Travail, Jean Boulet, ce matin pour lui demander de ne pas porter ce jugement en révision judiciaire. « Le gouvernement doit reconnaître tout le travail accompli par nos membres. Les RSE sont de véritables professionnelles de la petite enfance et méritent d’être reconnues comme telles », demande Mme Grenon.

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On vaut plus que deux gommes ballounes.

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« Plutôt que chaque CPE fasse sa propre évaluation de l’emploi de RSE, nous demandons au gouvernement d’accepter notre main tendue pour la création d’un comité paritaire national d’évaluation de l’emploi », poursuit-elle.

Il est minuit moins une

 

Alors que les séances de négociation s’intensifient entre le ministère de la Famille et la FIPEQ-CSQ, cette dernière rappelle au gouvernement qu’il est minuit moins une pour en venir à une entente. Dans une démarche unique, les 10 000 membres de la FIPEQ-CSQ ont été convoquées à une assemblée générale nationale webdiffusée dans toutes les régions du Québec à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars prochain.

« Ça passe, ou ça casse. Soit nous présentons une entente à nos membres, soit nous voterons des moyens de pression plus importants. Le ministre de la Famille affirme publiquement que la négociation vient de commencer… il a peut-être besoin de se mettre les yeux en face des trous, car la négociation a commencé le 4 mars 2019! », termine Mme Grenon.