Réaction de la FIPEQ-CSQ au budget du Québec

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) croit fermement que la pénurie d’intervenantes en petite enfance doit rapidement faire l’objet d’une stratégie à moyen et long terme afin de continuer à accompagner et soutenir le développement des tout-petits, un moment charnière dans la trajectoire de vie de chaque personne. L’une des pistes de solution est évidemment d’améliorer les conditions de travail du personnel en place. La FIPEQ-CSQ souligne les mesures visant l’ouverture de nouveaux milieux et le recrutement international, mais déplore l’absence de mesures qui viendraient miser sur le travail acharné auquel se prêtent les intervenantes depuis plusieurs années.

La FIPEQ-CSQ est d’ailleurs déçue de voir l’absence de financement supplémentaire pour soutenir les enfants avec des besoins particuliers dont le nombre est en hausse continuelle, soit entre 15 à 20 % actuellement au sein du réseau. Il est primordial d’allouer des ressources financières et humaines adéquates afin que chaque enfant ait accès aux services éducatifs qu’il mérite, et ce, en s’assurant de ne pas augmenter la surcharge du personnel ainsi que des responsables en milieu familial régi et subventionné.

« D’année en année, on ne voit pas d’engagement clair envers le réseau de la petite enfance, qui en a pourtant grandement besoin. Les enjeux dans le réseau sont nombreux : que ce soit la pénurie d’intervenantes qui causent directement la pénurie de places, le manque de soutien pour bien accompagner les enfants ayant des besoins particuliers ou encore le pouvoir d’achat des intervenantes en petite enfance qui ne cessent de s’amoindrir. Il reste encore plusieurs questions en suspens et nous continuerons de faire valoir l’importance de s’engager pour le réseau de la petite enfance autant pour son personnel que pour l’ensemble de la société québécoise », Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.