Semaine des services éducatifs à la petite enfance
26 mai 2020
Il faut valoriser les héroïnes de la petite enfance selon la FIPEQ-CSQ et la FEC-CSQ
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) et la Fédération des enseignantes et enseignants de Cégep (FEC-CSQ) soulignent la Semaine des services éducatifs à la petite enfance qui se tient du 24 au 30 mai 2020. Les deux fédérations appellent à une meilleure reconnaissance des intervenantes en petite enfance.
« Le taux de diplomation au DEC en Techniques d’éducation à l’enfance est de 26 %, contre 61 % pour la moyenne des programmes. Non seulement y a-t-il moins d’étudiantes dans ce programme, mais celles qui s’y inscrivent ne parviennent pas à obtenir le diplôme. Il y a un problème de valorisation à notre avis », estime la présidente de la FEC-CSQ, Lucie Piché.
« La crise sanitaire que nous vivons démontre à quel point les services éducatifs à la petite enfance sont essentiels pour la population. Les intervenantes en petite enfance qui sont au front en cette période plus difficile méritent qu’on les remercie », souligne la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Éviter un nivellement vers le bas
Plusieurs intervenantes en petite enfance n’ont pas pu reprendre le travail avec la crise de la COVID-19 en raison de maladies chroniques, système immunosupprimé ou encore de leur âge. Cette situation a contribué à amplifier le problème de rareté de main-d’œuvre du réseau. Devant l’incapacité de plusieurs CPE à répondre aux ratios de deux éducatrices qualifiées sur trois, un arrêté ministériel a réduit les ratios à une éducatrice qualifiée sur trois. De plus, une directive reconnaît maintenant des étudiantes comme étant formées même si elles n’ont pas complété leur formation.
« Cette situation doit être temporaire et il faut trouver des solutions pour le long terme. Les Québécois sont fiers de leur réseau de services éducatifs à la petite enfance. Il faut absolument éviter un nivellement par le bas et, au contraire, valoriser plus que jamais la profession d’intervenante en petite enfance », terminent Mmes Piché et Grenon.