Négociations des intervenantes en petite enfance en CPE et en milieu familial régi et subventionné
22 février 2024
La FIPEQ-CSQ dénonce le manque d’engagement du gouvernement à négocier les contrats de travail des intervenantes en petite enfance en CPE et en milieu familial.
Les membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), étant sans contrats de travail depuis presque un an, la FIPEQ-CSQ est dans l’incompréhension face au manque de disponibilité et d’engagement du gouvernement pour négocier les conditions de travail des intervenantes en petite enfance. La FIPEQ-CSQ est disponible pour faire progresser les discussions aux tables de négociation et demande au gouvernement d’augmenter le rythme et l’occurrence des rencontres.
À titre de rappel, les demandes des intervenantes des deux secteurs (centre de la petite enfance [CPE] et responsables en services éducatifs en milieu familial [RSE]) ont été déposées aux tables de négociation respectives en septembre 2023 et le gouvernement n’a toujours pas déposé de première offre. Notons également que le 31 mars prochain, les ententes de travail seront échues depuis un an et que la FIPEQ-CSQ a déposé ses avis de négociation le 20 janvier 2023. La fédération juge inacceptable l’absence de réponse de la part du gouvernement et demande que celui-ci s’engage à déposer une première offre afin de faire progresser les négociations.
Négociation des RSE
La négociation des RSE, se déroulant à une table nationale, en présence du ministère de la Famille (MF), accuse une lenteur. L’équipe de négociation de la FIPEQ-CSQ a seulement obtenu cinq rencontres d’ici le mois de juin, ce qui représente environ une rencontre par mois. Il est impensable d’imaginer qu’un règlement puisse survenir si le rythme ne s’accélère pas dans les prochaines semaines.
Négociation des intervenantes en CPE
La situation est aussi consternante au niveau de la négociation des intervenantes en CPE, le MF ayant offert seulement deux rencontres à l’équipe de la FIPEQ-CSQ d’ici le mois de mai. Cette lenteur et ce manque de disponibilité nous donnent l’impression qu’un désengagement s’opère vis-à-vis la négociation des conditions de travail des intervenantes en petite enfance, un milieu où la pénurie de main-d’œuvre a des impacts significatifs sur les équipes en place et le développement du réseau pour les familles.
Action de mobilisation à l’Assemblée nationale
Afin de dénoncer la lenteur des négociations et le manque de dates de rencontre, la FIPEQ-CSQ s’est réunie à l’Assemblée nationale du Québec le 22 février au matin. L’objectif est simple : faire entendre la voix des intervenantes en petite enfance et faire comprendre au gouvernement que nous voulons faire progresser les discussions. N’oublions pas que pour régler la pénurie de main-d’œuvre dans le domaine de la petite enfance, il sera nécessaire d’améliorer les conditions afin de retenir les intervenantes en place et en attirer de nouvelles. L’engagement du gouvernement à augmenter le nombre de places en services éducatifs pour les familles va de pair avec la négociation des conditions des intervenantes.