Lancement du manifeste des intervenantes en petite enfance
18 décembre 2018
La FIPEQ-CSQ appelle la population et les décideurs publics à valoriser la profession d’intervenantes en petite enfance
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a lancé hier soir le Manifeste des intervenantes en petite enfance appuyé par les principaux acteurs du réseau.
L’objectif est de mobiliser la population et les décideurs publics autour de l’importance de valoriser la profession d’intervenantes en petite enfance alors que la pénurie de main-d’œuvre frappe de plein fouet les centres de la petite enfance (CPE) et le milieu familial public. Un sondage Léger démontrait en septembre dernier que 56 % de la population trouvait que la profession n’était pas assez valorisée contre 28 % qui trouvaient qu’elle l’était suffisamment.
Ce manifeste s’inscrit dans la campagne « J’élève la profession » lancée par la FIPEQ-CSQ en juin dernier. « Les intervenantes en petite enfance sont des professionnelles qui font partie intégrante du réseau des services publics. Il s’agit d’une profession très exigeante qui est cruciale pour le développement global de nos tout-petits. Nous lançons notre manifeste afin de souligner et de reconnaître leur travail essentiel », explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
La FIPEQ-CSQ a multiplié les rencontres politiques au cours des derniers mois en intervenant auprès des quatre principaux partis politiques sur cet enjeu crucial. Lors du lancement, les organisations suivantes ont appuyé le manifeste :
– L’Association québécoise des centres de la petite enfance du Québec (AQCPE);
– Le Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance (CQSEPE);
– La porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de famille, Christine Labrie.
« Nous invitons toute la population et nos décideurs publics à poser un geste simple pour souligner le travail des intervenantes en petite enfance. Nous espérons pouvoir nous servir des bases de ce manifeste pour construire un consensus social autour de l’importance de la profession », termine Mme Grenon.