31 mars 2023

Fin des contrats de travail en petite enfance : la FIPEQ-CSQ est prête à négocier

C’est aujourd’hui, le 31 mars 2023, que la convention collective nationale et regroupée du personnel intervenant en centre de la petite enfance (CPE) et que l’entente collective des responsables en services éducatifs (RSE) en milieu familial régi et subventionné viennent à échéance. La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), qui représente des membres provenant de ces deux secteurs, affirme être prête à négocier avec le gouvernement et à faire valoir l’importance d’améliorer les conditions de travail en petite enfance, notamment dans un contexte de manque de places et de pénurie de main-d’œuvre.

Des priorités en commun pour les deux secteurs  

Bien que les intervenantes en CPE et les RSE évoluent dans des contextes différents, elles vivent des enjeux communs et sont toutes deux au cœur du développement des tout-petits. Chacun des deux secteurs souffre actuellement d’une pénurie de main-d’œuvre, ce qui accentue la surcharge de travail et la pression sur les intervenantes en place. De plus, la hausse du nombre d’enfants ayant des besoins particuliers et le désir de bien les accompagner intensifient également l’épuisement ressenti au sein du réseau. La forte poussée inflationniste a également creusé le pouvoir d’achat des membres des deux secteurs.

Prêtes à négocier

Les avis de négociation ayant été envoyés en début d’année, la FIPEQ-CSQ est actuellement en attente de premières dates pour lancer les rencontres aux tables de négociation. Une fois les dates de rencontre établies, la fédération pourra rendre publiques les grandes orientations et priorités pour la négociation.

« La fin des contrats de travail représente un moment charnière des négociations. Nous sommes fin prêtes à nous rendre aux tables de négociations pour faire valoir le travail acharné auquel se prêtent les intervenantes en petite enfance au quotidien. Nous sommes prêtes à prouver, une fois de plus, l’importance cruciale des intervenantes dans notre société et à démontrer en quoi leurs conditions doivent être améliorées. » — Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ