En coulisse – Vidéo d’une action surprise
22 décembre 2019
Découvrez la version longue de la vidéo de notre action surprise!
Dans les coulisses de notre action surprise devant le ministère de la Famille.
Les coulisses de notre action 🎄
Découvrez les coulisses 🎬 de notre action surprise devant le ministère de la famille. Joyeuses Fêtes!
Posted by Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec Fipeq-Csq on Saturday, December 21, 2019
Voici quelques photos de l’événement:
Des représentantes de Responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) de partout au Québec ont érigé le 18 décembre un sapin de 16pi devant les bureaux du ministère de la Famille à Québec. Elles demandent au gouvernement d’être sensible à leurs demandes alors qu’elles sont sans entente collective depuis le 31 mars 2019.
Les représentantes déplorent notamment que les RSE gagnent présentement 12,42$/h, soit moins que le salaire minimum. « Par ce coup d’éclat, on demande au gouvernement de tendre l’oreille à nos demandes. Nous travaillons à développer l’avenir de demain dans des conditions de travail toujours plus exigeantes et stressantes. Une rémunération décente est le point de départ du respect pour les RSE », souligne la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, Valérie Grenon.
De nouvelles obligations dès mai
La FIPEQ-CSQ a profité de cette action pour rappeler que les nouvelles dispositions prévues au Règlement sur les services de garde éducatifs à l’enfance, obligeant les RSE à tenir un portrait périodique de l’enfant, entreront en vigueur en mai 2020. Jusqu’à présent, le ministère refuse de compenser les RSE pour cette nouvelle tâche. « La moindre des choses serait de rémunérer nos membres pour la production de ces nouveaux documents. On ne veut pas faire ce document sur le coin d’une table. La position du ministère dans ce dossier est insultante et dégradante pour nos membres. Le gouvernement adopte-t-il la même attitude lorsqu’il veut ajouter une nouvelle tâche à d’autres professionnels? », questionne Mme Grenon.
Limite d’un EBP
Enfin, la FIPEQ-CSQ demande au gouvernement de permettre, aux RSE qui le souhaitent, d’accueillir plus d’un Enfant ayant des besoins particuliers (EBP). À l’heure actuelle, si une RSE a déjà une subvention pour EBP, elle ne peut en recevoir une deuxième, même si l’enfant obtient son diagnostic après le début de la fréquentation. « Ça crée des casse-têtes inutiles aux parents, en plus de possiblement déstabiliser l’enfant avec un changement de milieu. Le gouvernement doit écouter les parents d’EBP et nous permettre d’en accueillir davantage », termine Mme Grenon.