MINUIT ET UNE…

La FIPEQ-CSQ annonce une grève générale des Responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) dès le 1^er avril. Le vote a été appuyé par 97,5% des membres de la FIPEQ-CSQ.

Le 1^er mars 2020, la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, déclare qu’il est MINUIT MOINS UNE : « Le gouvernement doit reconnaître tout le travail accompli par nos membres. Les RSE sont de véritables professionnelles de la petite enfance et méritent d’être reconnues comme telles ».

Le gouvernement fait la sourde oreille.  Il en est ainsi depuis le début des représentations de la FIPEQ-CSQ en mars 2019.

Un exemple ? Le 21 février 2020, le ministre de la Famille laisse entendre que l’égalité entre les hommes et les femmes est atteinte. Il faisait référence à notre démarche auprès de la ministre responsable de la Condition féminine afin qu’elle sensibilise ses collègues masculins à notre cause.

Après de nombreuses revendications et de multiples moyens de pression pour faire entendre leurs voix, les intervenantes en milieu familial ont voté pour la grève.

Des demandes raisonnables

Les principales demandes de nos « héroïnes de la petite enfance » en milieu familial n’ont pourtant rien d’extravagant :

• Être reconnues au même titre que les intervenantes en CPE;
• Avoir un salaire horaire de 16,75 $ vs 12,42 $ actuellement, soit moins que le salaire minimum;
• Disposer de ressources financières pour les nouvelles dispositions obligatoires en lien avec le dossier de l’enfant;
• Accueillir plus d’un enfant ayant des besoins particuliers.

L’offre du gouvernement pour ce qui est du salaire : une augmentation de 0,06 $ de l’heure. Oui, vous avez bien lu ! Le gouvernement parle de hausser le salaire de 12,42 $ à 12,48 $ de l’heure. Le salaire minimum n’est toujours pas atteint.

Démotivant. Inacceptable.

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